CHAPITRE I : GENERALITES SUR LE DIAGNOSTIC FINANCIER
L’objectif des états financiers est de fournir une information sur la situation financière, la performance et les variations de la situation financière d’une entreprise, qui soit utile à un large éventail d’utilisateurs pour prendre des décisions économiques. C’est donc à partir des trois états financiers essentiels que sont le bilan (situation financière), le compte de résultat (la performance), le tableau de flux de trésorerie ou le tableau de financement (variation de la situation financière) que s’effectuera le diagnostic financier de l’entreprise.
Le diagnostic financier a pour but d’analyser les forces et les faiblesses de l’entreprise. Pour cela, il s’appuie sur des informations économiques, sociales, comptables et financières.
La note de synthèse qui en résulte, porte sur l’exploitation, l’analyse de la situation financière et de la rentabilité de l’entreprise.
La démarche de l’analyse financière peut être schématisée comme ci-dessous :
Le diagnostic financier a un sens plus étroit que l’analyse financière. Par analogie avec le diagnostic médical, qui est l’action de déterminer une maladie d’après ses symptômes, le diagnostic financier a pour objet :
- de rechercher des dysfonctionnements dans la situation ou les performances de l’entreprise ;
- de trouver les causes de ces difficultés ;
- de proposer des remèdes aux déséquilibres pour les corriger.
I. LE CIRCUIT FINANCIER FONDAMENTAL
Pour se développer les entreprises constituent une structure patrimoniale adéquate, par des opérations qui concernent l’acquisition du portefeuille d’actif et son financement. Dans ce contexte les décisions des dirigeants portent sur le déroulement de trois cycles : cycle d’investissement, cycle d’exploitation et cycle de financement des opérations. Elles associent à cet effet un flux monétaire avec un flux physique.
L’ensemble des flux de liquidités associés aux décisions financières de l’entreprise et qui font intervenir les différents agents économiques (dirigeants, actionnaires, créanciers, Etat) constituent le circuit financier.
Le circuit financier représente trois dynamiques inter-reliées : investissement, exploitation et financement. Ces trois cycles se déroulent simultanément.
Le cycle d’investissement comprend tous les engagements initiaux de fonds, réalisés en cohérence avec les objectifs de l’entreprise, en vue d’obtenir ultérieurement un flux de liquidité. Il doit permettre d’accroître le résultat de l’entreprise, dont une partie rémunérera les actionnaires.
Le cycle d’exploitation est le cycle qui permet le déroulement des opérations d’approvisionnement, de production et de vente, de manière permanente et continue, auxquelles sont associés différents flux de liquidités.
Enfin, le cycle de financement comprend l’ensemble des opérations qui interviennent entre l’entreprise et les apporteurs de fonds et qui concernent la nature et la structure financière de l’entreprise.
II. LES NOTIONS FONDAMENTALES DE STOCK ET DE FLUX
La finance d’entreprise utilise des procédures qui font référence à des concepts fondamentaux : les notions de cycle, de stock, de flux.
L’image du stock économique est fournie par le niveau du liquide dans un réservoir à une daté donné. C’est une notion statique, un constat à une époque déterminée, sans dimension par rapport à l’écoulement du temps. Par analogie, on appliquera cette représentation aux postes du bilan et on parlera du stock d’immobilisations, de créances, de disponibilités,…, à l’actif, et du stock de capital, d’emprunts, de dettes fournisseurs,… au passif. Le bilan est alors le répertoire de tous les « stocks » de l’entreprise.
Un flux vient modifier l’état du stock : il augmente le stock (flux d’entrée) ou le diminue (flux de sortie). Il existe des livraisons physiques de biens ou de services en contrepartie, pour réaliser l’équilibre des échanges, apparaissent des règlements en monnaie, immédiats ou différés. Ces opérations, mesurées à des dates précises, constituent des flux instantanés (flux réels ou flux de liquidités).
On appelle flux de période la sommation des flux instantanés apparus dans la période (la période retenue en comptabilité et en finance est l’exercice annuel). Si les flux instantanés sont réels, leurs sommation périodique est qualifiée de flux de fonds ; s’ils sont monétaires, leur somation périodique est qualifiée de flux de trésorerie. Les flux de fonds conduisent à terme à des flux de trésorerie :ce sont des flux potentiels de trésorerie.
Une synthèse de type de flux est présentée dans le tableau suivant :
III. LES OBJECTIFS DU DIAGNOSTIC FINANCIER
Le diagnostic financier permet de porter un jugement sur les forces et faiblesses de l’entreprise au plan financier à partir de différentes approches utilisées en analyse financière.
L’analyse financière s’appuie sur des normes pour porter un jugement sur la bonne santé d’une entreprise.
Ainsi, un certain nombre d’indicateurs permettent à l’analyste de transformer les critères d’appréciation en un jugement de valeur. Pour cela, il est nécessaire de prendre en compte les contraintes et les objectifs fondamentaux issus de la théorie financière.
III.1. Les objectifs financiers fondamentaux
Selon la théorie financière, l’objectif de la gestion consiste dans la recherche d’une maximisation de la valeur de la firme. Il faut donc apprécier une entreprise selon :
- sa capacité bénéficiaire : il s’agit de mesurer la rentabilité économique des capitaux investis ;
- sa solvabilité ;
- les perspectives de progression de ses activités et de ses résultats ;
- le risque financier que l’on peut lui associer. Ce risque financier dépend des équilibres financiers de l’entreprise et de son degré d’autonomie.
III.2. Les quatre interrogations du chef d’entreprise
Le diagnostic financier a pour objectif de répondre à quatre interrogations essentielles du chef d’entreprise.
III.2.1. L’appréciation de la solvabilité
La solvabilité d’une entreprise se définit comme l’aptitude à assurer le règlement de ses dettes lorsque celle-ci arrivent à échéance. Le bilan permet d’estimer la solvabilité en procédant à un classement des postes de l’actif selon le critère de liquidité croissante (aptitude à se transformer en liquidités), et à un classement des postes du passif selon le critère d’exigibilité croissante. Il s’agit d’une approche patrimoniale de l’entreprise.
L’analyse de la solvabilité repose sur quatre analyses complémentaires :
- la structure financière de l’entreprise ;
- les rapports entre le besoin en fonds de roulement et le fonds de roulement ;
- la capacité de remboursement ;
- le scoring.
III.2.2. La mesure des performances de l’entreprise
Pour apprécier les performances réalisées par une entreprise, il faut comparer les moyens mis en œuvre aux résultats obtenus. Ces derniers sont mesurés par des indicateurs de résultats (SIG).
III.2.3. La croissance
L’entreprise doit mesurer sa croissance et son activité sur la période d’observation retenue. Le rythme de la croissance est un indicateur intéressant à condition :
qu’il soit expurgé de toute incidence liée à la hausse des prix ;
qu’il soit comparé au taux de croissance du secteur.
III.2.4. Les risques
Le dernier objectif poursuivi par l’analyse financière est l’appréciation des risques encourus par l’entreprise. Il s’agit en l’occurrence du risque de défaillance à la suite d’une cessation de paiement.
N.B. : C’est à partir de ces objectifs que le chef d’entreprise doit être en mesure de faire la synthèse pour en dégager les points forts et les points faibles.
POINTS FORTS POINTS FAIBLES
- Abondance des liquidités - Fragilité des équilibres financiers
- Qualités des relations avec les banques - Insuffisance de fonds propres par rapport à l’endettement
La synthèse des objectifs est présentée dans le tableau suivant :
Tableau : Objectifs de l’analyse financière
IV. LES UTILISATEURS DE L’ANALYSE FINANCIERE
Ce sont les banques et les établissements de crédit qui ont été à l’origine du diagnostic. Le risque qu’ils encouraient les a amenés à créer des outils susceptibles de les aider dans leur prise de décision d’octroi de crédit.
Aujourd’hui l’analyse financière est aussi réalisée à l’intérieur même de l’entreprise, dans un souci d’information ou de prise de décision. Elle peut également être menée par un partenaire extérieur à l’entreprise.
IV.1. Les gestionnaires
Les gestionnaires réalisent une analyse financière interne, puisqu’ils se trouvent dans l’entreprise. Comme ils disposent du maximum d’information leur analyse est plus fine.
Leurs objectifs sont multiples :
- porter à intervalles réguliers un jugement sur la réalisation des équilibres financiers, la rentabilité, la solvabilité, la liquidité, le risque financier de l’entreprise ;
- aider la Direction Générale et la Direction Financière à la prise de décision :
- élaborer des prévisions financières ;
- aider au contrôle de gestion.
IV.2. Les investisseurs
Les investisseurs sont en l’occurrence des actionnaires : petits porteurs ou entreprises.
Les petits porteurs ne réalisent pas eux-mêmes une analyse financière ; ils s’adressent à des analystes financiers qui étudient les informations économiques et financières. Les particuliers se réfèrent à la presse spécialisée ou prend conseil d’un analyste professionnel.
Les actionnaires s’intéressent aux bénéfices attendus et à la qualité de la gestion dont dépend leur rémunération par les dividendes et les plus-values.
Les personnes et leurs conseillers qui fournissent les capitaux à risques sont concernés par le risque inhérent à leurs investissements et par la rentabilité qu’ils produisent. Ils ont besoin d’informations pour les aider à déterminer quand ils doivent acheter, conserver, vendre. Les actionnaires sont également intéressés par des informations qui leur permettent de déterminer la capacité de l’entreprise à payer des dividendes.
IV.3. Les prêteurs
Les prêteurs peuvent être les banques mais aussi d’autres entreprises qui consentent des prêts ou des avances ou qui vendent à crédit.
Dans une optique de prêts à court terme, seule la liquidité de l’entreprise est étudiée c’est-à-dire sa capacité à faire face à ses échéances à court terme.
Dans une optique de prêt à long terme, la solvabilité et la rentabilité doivent être étudiées.
Les créanciers s’intéressent particulièrement à la structure financière de l’entreprise. Les prêteurs et notamment les banquiers sont intéressés par une information qui leur permette de déterminer si leurs prêts et les intérêts qui y sont liés seront payés à l’échéance. C’est aux banquiers que revient le mérite d’avoir conçu et développé les premiers outils de diagnostic financier, et intégré à leur prise de décision leurs améliorations successives.
IV.4. Les salariés
Les salariés sont aussi intéressés à la situation financière de l’entreprise en ce sens qu’une défaillance entraîne la perte de leur emploi.
Les membres du personnel et leurs représentants sont intéressés par une information sur la stabilité et la rentabilité de l’entreprise qui les emploie. Ils sont également intéressés par des informations qui leur permettent d’estimer la capacité de l’entreprise à leur procurer une rémunération, des avantages en matière de retraite et des opportunités en matière d’emploi.
IV.5. Les fournisseurs et autres créanciers
Les fournisseurs et autres créditeurs sont intéressés par une information qui leur permet de déterminer si les montants qui leur sont dus seront payés à l’échéance. Les fournisseurs et autres créditeurs sont intéressés par l’entreprise pour une période plus courte que les prêteurs, à moins qu’ils ne dépendent de la continuité de l’entreprise lorsque celle-ci est un client majeur.
V. LA METHODE DU DIAGNOSTIC FINANCIER
La diversité des utilisateurs de l’analyse financière, et la multiplicité des objectifs font que les outils et la démarche d’analyse peuvent être variés.
V.1. Recommandations générales
Avant tout diagnostic financier, il est nécessaire :
- de ne pas perdre de vue l’objectif général de l’analyse financière ;
- de relier les conclusions tirées des documents financiers aux évènements qui ont affecté l’entreprise pendant la période étudiée.
L’analyse précède généralement une prise de décision.
Le décideur prendra en compte :
- les données objectives quantitatives qui figurent essentiellement dans le diagnostic financier ;
- mais aussi les données subjectives ou qualitatives. Ces dernières sont regroupées dans un diagnostic général, préalable au diagnostic financier.
V.2. Le diagnostic général
Le diagnostic général doit mettre en évidence les points forts de l’entreprise, ses points faibles et ses potentialités.
Le diagnostic général doit décrire les variables-clés de l’environnement qui ont une incidence sur la vie de l’entreprise.
Le recensement des points forts et des points faibles de l’entreprise concerne tout particulièrement les questions suivantes :
- position de l’entreprise sur ses marchés : étude du potentiel commercial ;
- position de l’entreprise vis-à-vis de ses facteurs de production : étude du potentiel technique et humain ;
- facteurs de compétitivité, efficacité du système de gestion et moyens financiers : étude de l’organisation, des relations du travail.
Une bonne perception de l’entreprise, de ses orientations, de son positionnement sur le marché, de ses moyens et de son organisation enrichira avec bonheur le diagnostic financier.
V.3. Le diagnostic financier
V.3.1. Les trois parties du diagnostic financier
Le diagnostic comprend :
- une étude statique du bilan : bilan financier et bilan fonctionnel : L’analyse statique constitue le noyau classique du diagnostic d’entreprise. C’est une approche traditionnelle qui s’intéresse à la solvabilité et à la structure financière de l’entreprise.
- une étude dynamique en vue d’étudier les mouvements financiers : tableau de financement et tableau de flux de trésorerie;
- une étude du compte de résultat pour étudier les performances dégagées par l’entreprise : soldes intermédiaires de gestion ;
V.3.2. Les outils au service du diagnostic financier
Plusieurs outils sont utilisés dans le diagnostic :
- la représentation graphique : diagrammes à barres, graphiques circulaires…
- le diagnostic financier à l’aide des ratios
L’analyse financière utilise traditionnellement la méthode des ratios pour faire un diagnostic financier. La méthode s’est améliorée et cette démarche a toujours un caractère d’actualité.
La méthode des ratios doit respecter la démarche suivante :
- référence à des normes externes ;
- référence à des normes internes.
CHAPITRE II : LES OUTILS DU DIAGNOSTIC FINANCIER
Le diagnostic financier est un instrument à l’usage des managers. Il permet l’examen et l’appréciation critique de l’activité, principalement de la situation financière de l’entreprise et la formation des jugements de valeur qualitative et/ou quantitative qui se rapportent à la dynamique des ventes et de ses perspectives managériales.
Cet examen ne peut être conduit qu’avec une analyse complexe du mécanisme de formation et de modification des phénomènes spécifiques à l’entreprise, ainsi que de ses résultats.
L’analyse financière représente un ensemble de concepts, méthodes et outils qui permet le traitement des informations internes et externes, en vue de formuler des recommandations pertinentes concernant la situation d’un agent économique spécifique, le niveau et la qualité des performances, ainsi que le degré de risque dans un environnement fortement concurrentiel.
I. L’ANALYSE DU BILAN
L’analyse du bilan comprend deux points essentiels : l’analyse financière / fonctionnelle du bilan et l’analyse de l’équilibre entre fonds de roulement, besoins en fonds de roulement et trésorerie.
Analyse financière du bilan
Cette approche, souvent celle d’un banquier, est centrée sur la solvabilité à court terme de l’entreprise. Dans quelle mesure les actifs à moins d’un an (actifs liquides) couvrent-ils les dettes à moins d’un an (dettes exigibles) ? un prêteur s’estime prémuni contre le risque de défaillance de l’entreprise dès lors que les actifs à court terme sont supérieurs aux dettes à court terme. Cette démarche conduit donc à reclasser les postes d’actif et de passif en fonction des échéances des créances et des dettes (consulter l’annexe et les renvois au pied du bilan sur ce point).
La structure du bilan financier se présente ainsi :
N.B. : Le bilan financier est établi en valeurs nettes.
I.2. Analyse fonctionnelle du bilan
Cette approche, celle d’un expert-comptable, par exemple, est centrée sur le fonctionnement de l’entreprise. Quel est le stock de ressources disponibles pour financer quels emplois ?
L’analyse fonctionnelle du bilan classe les éléments de l’actif (emplois) et du passif (ressources) selon les fonctions auxquelles on peut les rattacher :
- investissement et financement (éléments durables) ;
- exploitation (éléments circulants) ;
qui correspondent à des cycles (cycles longs d’investissement et financement et cycles courts d’exploitation).
L’établissement d’un bilan fonctionnel se fait à partir des valeurs brutes du bilan comptable avant répartition. Les amortissements et dépréciations sont donc éliminés de l’actif soustractif et rajoutés aux capitaux propres. Les primes de remboursement des obligations sont déduites des ressources empruntées. Les concours bancaires courants et soldes créditeurs de banques sont retranchés des dettes financières et sont considérées comme de la trésorerie de passif.
La structure d’un bilan fonctionnelle est la suivante :
I.3. L’analyse en fonds de roulement, besoin en fonds de roulement et trésorerie
Le fonds de roulement représente la partie de l’actif circulant financé par les ressources stables ; il va permettre de répondre aux besoins de financement de l’activité de l’entreprise désignée sous l’expression de « besoin en fonds de roulement ».
Fonds de roulement = Ressources durables – Emplois stables
Le besoin en fonds de roulement est la résultante du décalage entre l’achat et la vente des biens (existence de stocks), les ventes et leurs encaissements (constitution de créances sur les clients), les achats et leurs décaissements (constitution entre les éléments circulants du bilan).
Besoin en fonds de roulement = Stocks + Créances – Dettes circulants
Le fonds de roulement doit être normalement suffisant pour faire face au besoin de fonds de roulement (l’équilibre se faisant avec la trésorerie).
Trésorerie = Fonds de roulement – Besoin en fonds de roulement
Trésorerie = Trésorerie actif - Trésorerie passif
II. L’ANALYSE DU COMPTE DE RESULTAT
L’analyse du compte de résultat peut s’effectuer en déterminant un certain nombre de soldes intermédiaires de gestion et en déterminant la capacité d’autofinancement de l’entreprise.
II.1. La détermination des soldes intermédiaires de gestion
Dans le compte de résultat, on peut dégager quatre résultats intermédiaires avant la détermination du résultat net :
- le résultat d’exploitation, différence entre les produits d’exploitation et les charges d’exploitation ;
- le résultat financier, différence entre les produits financiers et les charges financières ;
- le résultat sur les activités ordinaires, égal à la somme algébrique du résultat d’exploitation et du résultat financier ;
- le résultat des activités hors activité ordinaires, différence entre les produits exceptionnels et les charges exceptionnelles.
Une analyse plus détaillée du compte de résultat est présentée dans le tableau suivant :
Deux types d’études peuvent être conduits à partir des soldes intermédiaires de gestion :
- Etude de l’évolution d’une entreprise ;
- Comparaison de plusieurs entreprises d’un même secteur d’activité pour une période donnée.
Ces analyses donnent lieu à :
- des calculs de structure (en % du chiffre d’affaires) : Ils consistent à rapporter les différentes charges d’exploitation au CAHT ;
- des calculs d’indices d’évolution (base 100 en année initiale pour un solde) ou des taux de croissance d’une période par rapport à la suivante.
Une analyse du compte de résultat procédera en trois ou quatre temps :
- Constatations des évolutions : progression des bases, évolution des indices
- Analyse de ces évolutions : recherche des causes
- Diagnostic récapitulatif : points de diagnostic
- Eventuellement recommandations
II.2. La capacité d’autofinancement
La capacité d’autofinancement est la différence entre les produits encaissables et les charges décaissables. Elle peut se déterminer, soit à partir de l’excédent brut d’exploitation, soit à partir du résultat net. Elle est parfois appelée dans le monde financier « marge brute d’autofinancement » ou « cash-flow ».
L’autofinancement est la différence entre la capacité d’autofinancement et les dividendes versés aux associés.
III. L’ANALYSE DE LA RENTABILITE
L’analyse de la rentabilité consiste à apprécier la façon dont l’entreprise rémunère ses apporteurs de fonds que sont ses actionnaires et ses créanciers financiers (établissements financiers et obligataires) ; à partir du résultat dégagé et des ressources dont elle dispose (capitaux propres et dettes financières). Elle conduit au calcul de la rentabilité économique et de la rentabilité des capitaux propres, et à leur décomposition en inducteurs de performance.
Les ratios de rentabilité se calculent ainsi en rapportant la rémunération versée à ces apporteurs de fonds au montant des fonds investis par ces derniers.
Selon que l’on s’intéresse aux apporteurs de fonds dans leur ensemble (actionnaires et créanciers financiers) ou aux seuls actionnaires ou créanciers, trois ratios vont pouvoir être calculés. Dans trois les cas, pour que le calcul soit pertinent, il est impératif qu’il ait cohérence entre le résultat (au numérateur) et les capitaux investis (au dénominateur).
Tableau : Les différentes mesures de la rentabilité
IV. L’ANALYSE DU FINANCEMENT
Deux types d’outils permettent de mener une analyse du financement d’une entreprise : le tableau de financement et les tableaux de flux de liquidités.
IV.1. Financement externes et internes
Le financement externe est constitué par des ressources provenant de tiers :
- les actionnaires : augmentation de capital ;
- les banquiers : emprunts nouveaux ;
- ……
Le financement interne est constitué par les ressources générées par l’activité de l’entreprise. Traditionnellement deux soldes permettent d’évaluer ce financement :
- la capacité d’autofinancement global,
- autofinancement = CAFG - dividendes
Enfin, si on cherche à déterminer le flux net de liquidités généré par l’entreprise pendant une période, on doit tenir compte des délais de paiement et de variations de stock :
Flux net de liquidités (ETOG) = CAFG – Δ BFR
IV.2. Le tableau des emplois ressources
IV.2.1. Généralités
Les tableaux Emplois Ressources (Tableau de financement) permettent d’analyser les flux financiers (internes et externes) intervenus au cours d’une période. Ces tableaux présentent les ressources nouvelles qu’il a fallu mobiliser pour financer les emplois nouveaux.
Un tableau de financement pluriannuel permet de reconstituer :
- la stratégie de croissance (ou de décroissance) interne ou externe à travers les acquisitions et cessions de l’actif immobilisé ;
- la stratégie de financement : autofinancement, augmentation des capitaux propres ou endettement ;
- la politique de distribution en regardant l’évolution des dividendes distribués.
IV.2.2. Cas pratique
a- Calculer les variations du FRNG pour les exercices N et N-1
b- Donner la signification des soldes relatifs à la deuxième partie pour chacun des deux exercices
c-Présenter un commentaire général relatif à la situation de la société
IV.3. Les tableaux de flux de trésorerie
IV.3.1. Généralités
L’analyse par les flux de trésorerie repose sur une nouvelle approche de l’entreprise : les investissements des entreprises apparaissent comme une renonciation immédiate à la liquidité qui est destinée à sécréter ultérieurement une liquidité plus importante.
Dans cette optique, les actifs ne sont pas un « stock de biens » dont la conservation permet une valorisation. On privilégie une vision de l’entreprise où la rotation du capital-argent est déterminante, les flux de trésorerie deviennent alors les indicateurs pertinents.
Une approche « liquidité » doit aujourd’hui être menée parallèlement à l’approche « rentabilité ». L’objectif est d’apprécier la cohérence des décisions prises, à travers la reconstitution des flux de trésorerie à différents niveaux.
Un tableau de flux de trésorerie dégage trois soldes intermédiaires :
- flux net de trésorerie provenant des activités opérationnelles ;
- flux net de trésorerie provenant des activités d’investissement ;
- flux net de trésorerie provenant des activités de financement.
Le tableau de ces trois flux donne la variation nette de trésorerie ou d’équivalents de trésorerie (différence entre situation de début et de fin d’année).
IV.3.2. Cas pratique
Les deux bilans successifs d’une entreprise se présentent ainsi :
Le compte de résultat se présente ainsi :
INFORMATIONS COMPLEMENTAIRES :
Pendant l’année N, on a acheté un nouveau matériel pour 685 et on a cédé un matériel ancien pour 100 (valeur d’origine : 200 ; amortissement cumulés à la date de cession : 120). L’entreprise a contracté un nouvel emprunt de 250 et remboursé un emprunt antérieur pour 50. En N, le capital a été augmenté de 100 par apports en numéraire et, au titre de l’exercice N-1, on a versé des dividendes de 10, le reste du résultat de N-1, ayant été mis en réserve.
IV.3.3. Présentation du tableau de flux de trésorerie
IV.3.4. Commentaires
V. LES RATIOS
Pour suivre l’évolution de la situation financière d’une entreprise, l’examen du bilan, du compte de résultat, voire du tableau de flux de trésorerie, doit être complété par l’étude et l’appréciation des rapports existant entre différents postes ou groupes de poste. Cette procédure entre dans ce que l’on appelle la méthode des ratios.
Un ratio peut être défini comme étant le quotient arithmétique de la valeur de deux éléments caractéristiques dans la gestion de l’entreprise. Le ratio qui joue ainsi le rôle de chiffre-mesure, répond à un besoin de comparaison.
L’intérêt de l’analyse sur la base de ratios plutôt que des données brutes de l’entreprise est qu’ils permettent de synthétiser l’information et de comparer des entreprises de taille différente.
Les ratios peuvent se regrouper en trois grandes familles
L’analyse du risque s’intéresse à la possibilité de défaut de l’entreprise. Par défaut, on entend le fait, pour une entreprise, de ne pas être en mesure de régler une dette à la date et pour le montant initialement prévu, ce qui ne signifie pas nécessairement que la société soit en faillite. L’analyse du risque passe par :
L’analyse de la solvabilité
La solvabilité d’une entreprise représente son aptitude à faire face à ses engagements à court, moyen et long terme. Son étude se fait principalement par l’analyse de sa structure financière, c’est-à-dire la proportion des dettes (exigibles à diverses échéances) par rapport aux capitaux propres (non exigibles) ou au montant de ses actifs.
Les ratios d’endettement
Les ratios d’endettement permettent de mesurer et comparer le niveau d’endettement, dans le temps et entre sociétés. Ils s’interprètent de la même manière : plus une société est endettée, plus le risque qu’elle fasse défaut est grand.
Les ratios de couverture
Les ratios de couverture mesurent la capacité de l’entreprise à couvrir certaines de ses dépenses à partir des bénéfices ou de la trésorerie qu’elle dégage.
L’analyse de la liquidité
La liquidité représente la capacité d’un actif à être transformé en disponibilités. Les ratios de liquidité mesurent la capacité de l’entreprise à faire face à ses engagements à court terme à partir de ses actifs les plus liquides. Elle intéresse principalement les fournisseurs (actuels ou potentiels) de l’entreprise ainsi que les banques qui lui ont accordé des découverts.
Exemples de ratios
L’utilité du calcul est présentée dans le tableau ci après :
VI. LES FONCTIONS SCORES
L’objectif de ces fonctions est de diagnostiquer le plus tôt possible les difficultés d’une entreprise, et en particulier celles pouvant conduire à sa défaillance. La méthode des scores apparue dans les années 1970 repose sur une sélection et une combinaison de ratios particulièrement sensibles au processus de défaillance. Chaque ratio est affecté d’un coefficient de pondération. Les ratios retenus (R), ainsi que leur poids respectif (a), ont été obtenus par des études statistiques portant sur des échantillons d’entreprises saines et des échantillons d’entreprises défaillantes. La somme des ratios pondérés donne un score de type :
X = a1R1 + a2R2 + … + anRn
Cette méthode permet de classer toute nouvelle entreprise étudiée en deux groupes : les saines et les vulnérables. La technique statistique utilisée est celle des fonctions discriminantes. Elles fournissent un résultat au pouvoir discriminant plus fort que celui mesuré pour chacun de ces ratios. Le résultat, exprimé sous forme numérique, est un bon indicateur de vulnérabilité de la firme.
Tableau : Principales fonctions scores utilisées avec leur ratios
La méthode des scores n’est pas un moyen de gestion. Elle offre une indication sur le degré de vulnérabilité de l’entreprise. En outre, l’analyse discriminante réduit l’information de base par la sélectivité des ratios les plus pertinents. Elle ne peut donc rendre compte de la totalité des phénomènes.
Le calcul de score ne se substitue pas à l’analyse traditionnelle par la méthode classique. Un score défavorable ou favorable doit être expliqué par un diagnostic commercial, financier… complet et détaillé.
VII. LES SYSTEMES EXPERTS
Les années 1980 ont vu l’apparition, en analyse financière, des systèmes experts déjà utilisés pour le diagnostic médical ou le diagnostic de panne dans l’industrie.
Les systèmes experts présentent l’avantage de mettre en œuvre les techniques et les raisonnements d’experts accumulés sous forme de règles dans une base de « connaissance ». La puissance informatique autorise l’exploitation de toutes les relations possibles entre des données (base de faits) et la démarche de professionnels expérimentés (base de règles).
En France, des systèmes experts d’analyse du risque ou de diagnostic financier complet ont été développés à partir de la deuxième moitié de la décennie 1980. Les plus connus sont : Analysis (XRT), Totem (B. Lartisien), Credit-Manager (Venuri) ou Géode I de la Banque de France.
Plusieurs milliers de diagnostics ont été réalisés à l’aide de ces systèmes. Cet ensemble d’expériences a montré les avantages de l’introduction de ces systèmes :
- Amélioration des processus de décision : on constate une amélioration des analyses initiées par des non-experts, ainsi qu’une diminution du nombre de décisions erronées ;
- Amélioration des délais et de la productivité : on constate une réduction sensible des délais et des coûts de traitement des dossiers ;
- Amélioration de la formation des utilisateurs : l’explicitation de l’expertise rend la formation des analystes plus facile et les moyens plus transmissibles.
Les systèmes experts de diagnostic financier sont de fantastiques outils d’analyse de l’entreprise car ils mettent en œuvre une expertise formalisée, diversifiée, expérimentée. Ils ne sauraient cependant se substituer à l’analyse, compte tenu de la complexité de l’objet d’étude : l’entreprise. La conduite du diagnostic, l’appréciation précise de la pertinence des résultats et la prise de décision restent plus que jamais du ressort des analystes et des décideurs. Leurs tâches en sont cependant facilitées et leurs analyses affinées.
La maîtrise des outils et des méthodes et la connaissance de leur limite est déterminante dans l’analyse financière, compte tenu des insuffisances du cadre comptable.
Le rôle de l’analyste reste principal, d’autant plus que l’évaluation de certains risques échappe à l’analyse des seuls états financiers et nécessite une démarche plus qualitative (analyse globale et analyse de l’environnement).
CHAPITRE III : METHODOLOGIE DU DIAGNOSTIC FINANCIER
Le diagnostic financier de l’entreprise est une discipline hétérogène, propre à chaque analyste. Extérieur à la firme et ne disposant que d’une liasse fiscale, il cherchera à mesurer la fiabilité des données, s’attachera à « faire parler les chiffres » et tentera de « caler l’entreprise » sur un référentiel sectoriel. Présente dans l’entreprise, en charge d’un audit, les données comptables ne seront pour lui qu’une partie des informations utilisables. Sa démarche visera alors à dégager les forces et les faiblesses de l’entreprise.
De bonnes qualités d’analyse et de synthèse sont donc cette matière, qui suppose bien évidemment une parfaite maîtrise des outils de l’analyse financière.
I. LA METHODE DU DIAGNOSTIC FINANCIER
Le diagnostic financier représente « l’intime conviction » à laquelle aboutit l’analyste à la suite d’une réelle réflexion intellectuelle. Elle se construit au fur et à mesure de l’étude de l’entreprise, de la collecte de l’information à la remise du rapport final. La démarche de diagnostic n’est donc pas le suivi d’un schéma pré-établi, se voulant exhaustif et pertinent.
L’analyste financier peut utilement reprendre à son compte cette maxime d’Edgar Morin : « La méthode n’est pas celle qu’on apprend ou celle qu’on applique, c’est la stratégie pour penser soi-même ». Il n’est donc d’autre « méthode » que de faire jouer les grandes catégories de la réflexion, utilisées dans de nombreuses disciplines :
- l’entreprise est un sujet vivant, son étude ne peut se mener qu’en étant à l’écoute des signaux qu’elle émet ;
- l’analyse se conduit selon le principe de la disjonction : aller du général au particulier. Cela signifie également que toute interrogation ou incohérence apparente doit absolument faire l’objet d’un approfondissement ;
- la formation du jugement se fait selon le principe de la conjonction : la construction d’un point de vue synthétique émerge des éléments obtenus par une analyse détaillée ;
- expérience et intuition sont partie intégrante du processus de réflexion ;
- enfin, dans la mise en œuvre des techniques et outils , il faut avoir présent à l’esprit que l’analyse est fonction de l’analyste : la diversité des utilisateurs induit la variété des objectifs d’une analyse, la variété des objectifs détermine celle des approches.
II. APPROCHE GLOBALE ET PRISE EN COMPTE DE L’ENVIRONNEMENT
Une analyse financière bien menée ne peut se contenter de la seule lecture des états financiers. Même si elle peut y trouver beaucoup d’éléments, elle risque des erreurs d’interprétations. Bien plus, les chiffres reflétant de façon relativement fiable (ce qu’il faut savoir apprécier), l’analyse financière ne peut pas ne pas resituer les données chiffrées dans leur contexte.
Au-delà des constatations, il faut rechercher des causes de façon à pouvoir formuler un diagnostic, et de là, des solutions. Une baisse de chiffre d’affaires peut avoir de multiples déterminants : inadéquation du produit au marché, baisse de la qualité, apparition de nouveaux concurrents ou de produits de substitution, retournement conjoncturel, taux de change défavorable… L’approche globale de l’entreprise et la prise en compte de l’environnement permettent de recouper les constatations chiffrées pour formuler un diagnostic plus pertinent.
Elle peut donc s’intéresser autant à la structure juridique de la firme, qu’à la composition de son portefeuille de produits, à la réorganisation des méthodes de production ou à l’environnement géopolitique.
II.1. Approche globale de l’entreprise
En fonction des objectifs et du degré d’approfondissement souhaité de l’analyse, des informations plus ou moins détaillées seront recherchées. Il faut bien sûr se souvenir :
- qu’elles ne sont pas toujours accessibles ou disponibles ;
- que leur utilité doit être comparée à leur délai et coût d’obtention.
Il ne s’agit donc pas de passer en revue systématiquement tous les éléments qui suivent mais d’avoir à l’esprit cette grille indicative pour orienter la recherche d’informations pertinentes :
- caractéristiques de l’entreprise,
- activité, produits et marchés,
- les ressources humaines et l’organisation,
- les moyens économiques et financiers,
- les buts.
II.2. Secteur d’activité et environnement
L’appréciation de l’entreprise à travers ses comptes ne peut se faire sans considérer son environnement :
- sectoriel d’abord, car celui-ci est déterminant ;
- général ensuite, car il peut contribuer à éclairer le diagnostic.
La configuration du bilan et du compte de résultat est fortement déterminée par l’activité de l’entreprise.
Le jugement de l’analyste peut utilement être éclairé par certaines variables conjoncturelles. Il ne s’agit pas de considérer tout ce qui est extérieur à l’entreprise, mais dans ce qui est extérieur, ce qui a une influence sur elle et plus particulièrement sur le point analysé. L’analyste peut s’intéresser à l’environnement économique, législatif, social, international, technologique,……
III. PROPOSITION D’UNE DEMARCHE GENERALE
L’analyste financier cherche à juger des possibilités d’évolution d’une entreprise compte tenu de son historique, de l’état actuel de sa structure et de ses performances dans un environnement donné. Dans la démarche à adopter, il faut avoir à l’esprit que :
- la passé conditionne l’avenir mais ne le présume pas :
- il n’y a pas une démarche, un ordre strict à adopter. C’est l’objectif qui va déterminer la démarche.
Cependant, il est possible de tracer le cadre d’une démarche générale qui reprend le cheminement commun à toutes les approches. Celle-ci est schématisée dans le tableau ci-dessous.
IV. LE PLAN DU RAPPORT DE DIAGNOSTIC
Lors d’une épreuve en temps limité, la réalisation du diagnostic peut être relativement longue. Il faut savoir gérer son temps en fonction de l’importance de la question posée sur le diagnostic par rapport au reste du sujet.
L’idéal consiste à rédiger un rapport en reportant les calculs en annexes. Le rapport doit faire référence aux annexes afin que le lecteur puisse rapidement et facilement s’y référer.
Un nombre important de pages pour le rapport n’est pas un critère de qualité.
Le style doit être particulièrement soigné de même que l’orthographe.
Une introduction présentera l’entreprise :
- historique rapide
- description de l’activité principale et secondaire
- le problème posé : qui fait le diagnostic ? dans quel but ?
- la date à laquelle le diagnostic est fait : la situation économique d’ensemble peut souvent aider à comprendre les problèmes
IV.1. Le diagnostic générale
Cette section du rapport comprend trois parties.
* DIAGNOSTIC ECONOMIQUE ( ou étude du potentiel commercial)
Les points suivants doivent être analysés :
- les produits fabriqués : portefeuille de produits (points forts et points faibles)
- le marché
- la politique de distribution
- la politique de prix, de publicité,…
* DIAGNOSTIC SOCIAL
Les points suivants doivent être analysés :
- la pyramide des âges
- les catégories socioprofessionnelles
- la politique de l’emploi
- les indicateurs du bilan social
* DIAGNOSTIC DE LA PRODUCTION
Les points suivants doivent être analysés :
- l’outil de production : son importance, son âge, sa performance
- les locaux
- l’organisation de la production
IV.2. Le diagnostic financier
Le diagnostic financier comprend aussi trois parties.
UNE ETUDE STATIQUE DES BILANS
Elle permet de commenter la structure, la liquidité et la solvabilité de l’entreprise.
UNE ETUDE DYNAMIQUE DES BILANS
Elle permet d’analyser les variations des poste du bilan au cours de l’exercice
UNE ETUDE DU COMPTE DE RESULTAT
Elle permet d’apprécier l’activité et la rentabilité de l’entreprise.
CONCLUSION D’ENSEMBLE
les points forts
les points faibles
les remèdes envisagés
une note d’optimisme et de pessimisme
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
GUERRA, F. (2004), Comptabilité managériale : le système d’information comptable, Vo. 4, Diagnostic externe, De Boeck, Paris.
KEISER, A. M. (2004), Gestion financière, éd. ESKA, Paris, 2004.
SAULQUIN, J.-Y et C.-H. d’ARCIMOLES, (1993), Gestion financière : synthèse des concepts et cas corrigés, Vuibert COMPTA, Paris,
SEUVAGEOT, G. (2004), Précis de finance, Nathan, Paris.